|
La tortue
peu à peu, pas à pas, a réduit sa méfiance, je la nourris maintenant à
la becquée, je la baigne, lui masse le cou, lui gratte les écailles du
crâne.
Elle
prend le sentier de coquillages autour de la maison, les pas de ce petit
animal résonnent dans la nuit, peut-être me dit-elle qu’elle cherche
l’océan. Elle était dans la maison quand nous sommes arrivés, en
hibernation sous le soleil, des feuilles d’or pur sur la carapace.
|
|