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Nuit du
29 novembre.
Les nuits
rêvées sont toujours infinies, il y a du
allongé
là. J’ai encore revu dans le cercle opalescent de la lune, lové dans un
sourire, mon gros chat roux. Dans ce jour atténué qu’est la nuit ici, la
musique des grillots au-dessus des terrasses est lancinante, hypnotique.
J’y retrouve un peu la musique du profond vent du désert, là-bas sur les
dunes. Maintenant, me voilà dans la beauté de cette douce ombrée
cristalline qui esquisse l’infini de la céleste voûte.
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