Parfois je découvre de nouveaux mots, fruits d’une mutation orthographique vers l’accidentelle poétique.

Je savoure. Par exemple : on m’a dit que j’étais un bon "Peinturier".   

C’est beau la naissance des mots…

 

 

L’hybride m’ouvre des portes jusque là non formulées. Être artiste, c’est relativement banal, étudiant, c’est relativement classique, plasticien, c’est relativement descriptif, enseignant, c’est relativement évident, me voici : "PEINTURIER".

Je suis heureux de ce nouveau statut qui est très libérateur. Ce mot me donne l’avantage du détachement, je trouve qu’il me situe dans le joyeux, dans l’hybride. "Peinturier" … il y a "du métier" dans ce mot.